Martine Souren grave, peint, dessine et sculpte ! Elle explore le corps avec humanité, sensualité et un brin de provocation. Son travail est en ce moment exposé chez Brock'n'Roll . Brock'n'Roll ASBL 33, rue Hamoir 7100 La Louvière Belgique [email protected] Michaël Woolworth: l’atelier aux mille techniques de gravureEXPO DU 04 FÉVRIER AU 07 MAI 20172/11/2017 Michaël Woolworth: l’atelier aux mille techniques de gravure PreviousNEXTLe processus d’une oeuvre lithographique, décortiqué par Jim Dine (F. Sch.)
Américain, il s’installe en 1979 à Paris et rencontre Frank Bordas, qui l’initie à la lithographie. De 1985 à 2000, son atelier se trouve sur l’île Saint-Louis. Michaël Woolworth oeuvre aujourd’hui dans le passage historique Place de la Bastille. Encore sous pression met en exergue le travail qu’il a effectué avec plus de 45 artistes, parmi lesquels Jim Dine, Jaume Plensa, qui avaient déjà eu les honneurs du musée. La scénographie se partage entre deux étages : le rez-de-chaussée accueille les oeuvres monumentales travaillées à l’atelier, dont ce qui peut être la plus grande lithographie au monde (11x3m) illustrant un tapis exposé au Louvre. Le premier étage, rassemble les formats plus petits en se focalisant plus spécifiquement sur les processus, les techniques et les papiers utilisés. L’une des premières oeuvres visibles est le Don Quichotte de l’artiste chilien Roberto Matta. Une oeuvre réalisée en 1981 que l’imprimeur revoit pour la première fois dans le format pour lequel elle a été conçue. Le projet comprend plus de 100 planches en lithographie. Pour la plupart des travaux, le travail est gigantesque. « Ce que vous voyez est le haut de l’iceberg », commente Michaël Woolworth. Autre parti pris du musée : la grande majorité des oeuvres ne sont pas encadrées. « Parce que lorsqu’elle est sous verre, quelque chose »disparait souligne Catherine De Brackeleer, conservatrice du centre. La disparition des cadres donne en outre au public la possibilité de voir les textures des papiers utilisés (papier Arakiji, sac de chantiers, papier japonais, vélin, gravure sur bois, etc). Certaines posent question et ne laissent pas indifférent, comme ce Narcisse 1 de Stéphane Pencréac’h, une gravure sur bois qui illustre une sorte de jardin d’Eden avec une Eve, nue et tentatrice, façon « Origine du monde » en un peu plus osé. Les oeuvres à l’étage sont déclinées sous forme de livres. On y découvre les étapes de création d’une litho. Sachant qu’il faut une pierre pour chaque couleur et que l’artiste travaille en noir et blanc, l’imprimeur ajoutant ensuite les couleurs, le travail relève du casse-tête. « C’est un exercice de l’esprit », admet l’imprimeur qui a accueilli, ce vendredi soir, un grand nombre d’artistes ayant collaboré avec lui au cours de sa vie. Nous avons aimé les travaux de Matta, Campano, Damisch, Desgranchamps, Jim Dine, Blaise Drummond, Frédérique Loutz, Stéphane Pencréac’h, Barthélémy Toguo et Otto Zitko. F. SCH. Bouge-toi pour ta planète! En parallèle à l’exposition de Michaël Woolworth, le Centre de la Gravure et de l’Image imprimée accueille les lauréats de la sixième édition du concours d’images numériques. Un concours qui se décline sous forme de biennale et qui avait pour thème cette année le réchauffement climatique.« Plus précisément Bouge-toi pour ta planète il est encore temps de la guérir. Nous demandions aux jeunes des images positives et nous demandions aux jeunes de trouver des solutions. Certaines réelles, certaines utopiques. Certains sont néanmoins restés dans le constat d’une planète en danger... » Pour la troisième fois, le musée exposait tous les lauréats. Ce qui, pour l’occasion, offre une myriade d’artistes et d’oeuvres à découvrir. Car pas moins de 270 candidatures ont été reçues. Et 210 ont été sélectionnées dans les 15-18 ans et les 19-25 ans. En guise de comparaison, il y a deux ans, le concours qui avait pour thème le Selfie avait réuni 115 artistes. Trois image Les organisateurs demandaient trois images, qu’il s’agisse d’un tryptique ou d’images sans relation. La majorité des participants ont envoyé des tryptiques. Ce qui fait environ 630 images à observer. Toutes n’ont cependant pas la même valeur visuelle ou le même impact.Pour la catégorie 19-25 ans, le premier prix du concours est attribué à Laurent Merchier. Le deuxième prix à Isabela Medeiros et le 3e prix à Rebecca Moreau. Tous trois sont issus de la Haute Ecole Francisco Ferrer de Bruxelles. Le musée a attribué deux mentions. L’une à Jensan Jenthan de l’Institut Marie-Thérèse de Liège et une autre à Alice Rottiers, de l’Académie des Beaux-Arts de Liège. Pour la catégorie des 15-18 ans, le 1er prix a été attribué à Gabriel Baraldi (Institut Marie-Thérèse Liège), le 2e prix à Bastien d’Hooge (Athénée royal de Tamines), le 3e prix à Wanie Farruchie (Institut Marie-Thérèse Liège). Deux mentions ont été attribuées l’une à Amaëlle Cucullo de l’Athénée Royal de La Louvière (cocorico) et une autre à Cyril Marlier de l’école René Magritte à Châtelet.
http://centre.lanouvellegazette.be/40525/article/2017-02-03/michael-woolworth-latelier-aux-mille-techniques-de-gravure
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